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Le destin de deux femmes fortes...

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Extrait du chapitre 4 :

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24  août 1979

 En se levant ce matin là, Rachel ressent comme une urgence. Vite, vite, elle a encore tant à préparer avant l'arrivée du bébé. Elle déteste la lumière grise de cette fin d'été. Un avant goût d'automne. Ses pieds sortent du lit et se posent sur la dalle rugueuse. Il faudrait qu'il pose le carrelage au moins dans cette pièce. Péniblement, Rachel s'habille puis se dirige vers la salle de bains. Plus exactement, la future salle de bains. Dans quelques jours l'enfant va naître et rien n'est vraiment prêt pour l'accueillir dans la maison : les chambres à l'étage n'existent que sur les plans. Au rez-de-chaussée, le lit du couple campe au milieu de leur future cuisine, la baignoire trône dans une salle de bains qui sert de cuisine mais sans évier car la vaisselle se fait actuellement sous l'unique point d'eau à l'autre extrémité de ce vaste chantier de rénovation. Chouette coup de coeur cette vieille bâtisse mais travaux de titans pour en faire ce qu'ils ont imaginé. Tout en prenant son petit déjeuner, Rachel aperçoit son mari dans le jardin. Elle ne le reconnaît pas : où est-il passé ce si beau jeune homme qu'elle a épousé il y a à peine plus d'un an ? Il 

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faisait illusion alors. Aveuglée par l'amour - par l'envie d'aimer mais elle n'avait pas conscience de cela - elle avait dès le début, fermé les yeux sur les difficultés. Pardonné l'alcoolisme, la méchanceté, la violence. Trouvé des justifications à ses comportements inqualifiables, aux crises qui s'enchainaient, qui s'aggravaient. Pourtant elle avait cru que l'annonce de sa grossesse allait changer les choses, qu'il allait comprendre. Tout comme elle avait cru que cesser de voir ses parents, ses frères et soeurs, allait le calmer. Il les soupçonnait d'avoir manipulé un plan contre lui, plan dont elle serait complice. Mais rien n'y faisait. Les coups continuaient de s'abattre sur elle malgré les sacrifices et en dépit de son ventre qui s'arrondissait.

Devant son bol de café au lait, Rachel ne s'attarde pas. Il s'énervera s'il s'aperçoit qu'elle se lève seulement, qu'elle prend son temps pour son petit déjeuner. Elle enfile une paire de bottes, prend deux paniers et le chien sur les talons, elle se dirige en grelottant vers le fond du verger. Malgré la bruine glaciale, elle enchaîne les aller retour jusqu'à la maison...

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Oh ! Très chère petite, très chère enfant, Moi la mère de tous les enfants, je suis là ma petite, et je te prends dans mes bras. J'ai entendu ton appel . J'entends ta détresse et je voudrais tout de suite, poser ma main sur ta tête, poser ma main sur ton coeur et te dire à quel point Je t'aime et te dire à quel point je t'ai toujours protégée.

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